Google Pingouin, où comment frapper fort!

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C'était le 24 avril 2012. Google, le moteur de recherche détenant presque le monopole de la recherche en France (> 90% du trafic) a mis à jour son algorithme.

Après Panda, qui avait apporté son lot de désolation "modéré" vis à vis à plusieurs milliers de sites web, la nouvelle version de Google, Pingouin, a encore frappé plus fort. En effet, Google se montre à présent impitoyable en ce qui concerne les techniques d'optimisation de sites "borderline" souvent désignées par le terme black hat.

Des techniques tolérées jusqu'à présent par Google ont souvent été adoptées par des webmasters pour s'aligner sur la concurrence : il faut de la visibilité sur Google donc on utilise les mêmes techniques que les sites visibles ou positionnés devant le nôtre...

Voici l'un des effets pervers des critères d'optimisation tolérés un temps puis rejetés par Google. On a même vu des sites web sanctionnés pour des optimisations mises en place plusieurs années auparavant, lesquelles n'avaient jamais été actualisées ou enlevées... Oubliées par le webmaster mais pas par Google !

Pétition électronique, formulaire de réclamation en ligne (mis en place par Google en personne pour les sites s'estimant injustement pénalisés), il serait cependant étonnant que Pingouin fasse machine arrière.

D'autant que Google attache beaucoup d'importance à la qualité des réponses présentées aux internautes : ses listes de résultats doivent être irréprochables ! En même temps, c'est la pertinence de ses résultats de recherche qui sont à la base de sa réussite.

Ce que Google ne tolère pas(plus)

• communiqués de presse trop fréquents créés dans le but d'obtenir des backlinks.
• pas de mot clé trop répété dans vos textes (apparemment une densité de 2% semble "naturelle").
• pas de page(s) dupliqué(es) : même quelques lignes communes à plusieurs pages suffisent à vous pénaliser.
• pas de lien inutile dans le texte de la page (exemple : lien sur un mot clé renvoyant sur la page elle-même)
• importance du texte d'ancrage (anchor text) du lien retour (backlink): s'il s'agit d'un site partenaire ou client, préférer mettre votre nom de société plutôt qu'un mot clé qui sera jugé comme un ancrage commercial
• éviter les échanges de liens directs entre sites web : liens d'intérêts et pas "spontanés"
• créer des liens officiels : photo et texte de présentation sur une page de partenaires = liens utiles pour l'internaute

Selon Matt Cutts, un ingénieur de Google, l’optimisation d'un site web doit être « positive et constructive », toutes les techniques d'optimisations devant être utiles aux internautes.

Cette explication reste cependant vague et peut laisser un grand nombre de webmasters dubitatifs : comment connaître la limite entre ce qui est encore accepté par Google et ce qui ne l'est plus ?

En outre, si Google à présent ne souhaite que des liens spontanés (backlinks) à qui cela va-t-il bénéficier ? Combien de liens spontanés une société spécialisée dans le rachat de crédit pourra-t-elle obtenir ? En revanche, une multi-nationale spécialisée dans les produits de beauté et proposant régulièrement des bons de réduction, n'aura elle, aucun mal à les obtenir...

Google n'est-il pas entrain de privilégier les puissants au détriment des TPE et PME ?

En même temps, un site web (une page) intéressant(e) peut obtenir facilement des liens retours...

Pour approfondir vos connaissances sur Google Pingouin, voici quelques liens ajoutés spontanément :

http://blog.nouveau-regard.fr/quest-ce-que-google-pingouin-et-comment-sen-sortir/
http://www.abondance.com/actualites/20120604-11519-google-veut-lutter-contre-le-negative-seo.html

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